Connaître Dieu et me connaître
Bâtir ma vie sur le Roc ?
L’année Sainte Claire c’est quoi ?
Cette proposition s’adresse à des jeunes filles (18-28 ans) qui veulent prendre 9 mois, de septembre à juin, pour grandir humainement et spirituellement, se former à la mission, discerner à quelle vocation le Seigneur les appelle.
Une proposition qui répond à l’urgence des temps et à un double appel !
- Celui de l’Eglise: qui invite à la Nouvelle Evangélisation, à former des apôtres prêts à rendre compte de leur foi et à répondre à l’appel du Seigneur pour collaborer à Son oeuvre de Salut. L’Eglise d’aujourd’hui a besoin de femmes debout, douces, fortes et aimantes, gardienne de la Vie, sentinelles de l’invisible pour fonder de saintes familles, donner de saintes religieuses et consacrées.
- Celui de cette génération : qui crie sa souffrance, sa soif de sens et de repères. Ce monde a besoin de jeunes avec une colonne vertébrale solide, établis dans la Vérité, capables d’un amour vrai, ouverts au dialogue et à la réconciliation.
Il s’agit de partager :
- notre vie de prière : offices, lectio, Eucharistie, oraison, chapelet, louange, adoration, retraites en silence…
- notre vie fraternelle : un quotidien humble, simple, pauvre et joyeux à la manière de François et de Claire.
- notre vie de mission : évangélisation de rue et itinérance, témoignages dans les collèges et les lycées, organisation de veillées de prière, missions paroissiales, animation de groupes de jeunes, etc.
- la formation occupe une place centrale : cours à l’Institut Catholique (philosophie, théologie, histoire de l’Eglise, exégèse) et cours en interne assurés par les sœurs, et d’autres intervenants (frères franciscains et laïcs formés). Il s’agit d’une formation humaine, spirituelle, catéchétique et franciscaine.
Cette année est aussi marquée par deux temps forts :
- un pèlerinage communautaire, beau temps de retraite et de fraternité : Assise, Rome, Pologne, Fatimaa
- une retraite personnelle de discernement (8 jours ignaciens), de guérison, ou autre (selon les besoins de chacune).
Coté pratique, le quotidien est assuré par la communauté : logement, repas, formation en interne, frais divers ; restent à la charge des jeunes dans la mesure de leurs possibilités – l’assurance, les trajets de retour en famille et la, ou les retraite(s) personnelle(s), ainsi que la formation à l’Institut catholique ; ces deux dernières, retraite et formation en externe, sont les deux grosses dépenses de l’année. L’inscription à l’Institut catholique et la formation revient environ à 400 euros et donne accès au statut étudiant. Le coût de la retraite dépend du type choisi.
Quoiqu’il en soit l’aspect financier ne doit bien-sûr pas être un obstacle !

CAROLINE
Année Ste Claire 2017-2018
Comment résumer en quelques mots tout ce que l'ASC m'a apporté, alors que 4 mois après je m'émerveille encore de tout ce que j'ai reçu et de la manière dont mon quotidien en est transformé ...? Quand je préparais mon concours d'ingénieur, je pensais qu'un concours pouvait déterminer toute une vie, et j'avais tors. Mais j'ai expérimenté qu'une ASC change réellement toute ma vie ! Ces 9 mois ont permis au Seigneur de modeler mon coeur en profondeur, par les enseignements que nous avons reçus, les très nombreuses rencontres et bien sûr la vie fraternelle. 9 mois pour découvrir la beauté et la sagesse de l'Eglise et la choisir pour guide dans ma vie. 9 mois de mise en vérité avec Dieu pour mieux reconnaître Sa présence et Son oeuvre dans mon quotidien. 9 mois pour explorer de grandes questions de la vie : qui suis-je et comment le devenir ? Bien loin de me couper de la "vraie vie", cette année m'a au contraire apporté de précieux outils pour faire face à la réalité. Durant l'ASC j'ai connu mon lot de difficultés, ce qui me permet aujourd'hui de regarder sereinement le chemin qui s'ouvre devant moi. L'ASC m'a ouverte à la vie, et la vie la meilleure qui soit : en Christ, par Son Esprit de pauvreté. Humilité et action de grâce, tels sont les 2 termes qui résument mon ASC.

ANNE-LAURE
Je suis née dans une famille chrétienne pratiquante et j’allais à la messe régulièrement jusqu’à mes 28 ans. Je vivais comme ça : pratiquante non croyante.
Dieu ne semblait pas être au cœur de ma vie ; je pensais qu’Il ne s’intéressait pas à moi ; Il me semblait loin et mes problèmes avaient l’air de n’avoir aucune importance pour Lui. Je galérais seule dans ma vie personnelle et professionnelle… Jusqu’au jour où j’ai enfin crié vers Lui mon ras-le-bol et mon désespoir d’avoir un dieu complètement indifférent à mes soucis. Il m’a alors montré sa proximité par cette Parole : « Je suis avec toi ». Cette Parole me revenait sans cesse ! Jésus était bien vivant et présent dans ma vie sans que je le sache !
Je n’ai plus eu alors qu’une idée en tête : Qui est Jésus, qui est-Il vraiment ? Si Dieu est vivant et agissant, comment avancer en le plantant dans mon décor de vie. J’ai alors entendu parler de l’Année Sainte Claire : année de formation humaine et spirituelle. Je me suis lancée dans l’aventure. J’en avais terriblement besoin mais ne le savais pas encore…
J’ai appris la vie de prière… Difficile, le silence et la vie contemplative pour une sportive de métier (cavalière pro). J’ai appris que l’on pouvait avoir une vie intérieure… un dialogue avec un Dieu proche qui nous aimait et qui nous connaissait mieux que nous-mêmes.
J’ai appris que Dieu n’est pas seulement une loi ou des lois à appliquer mais un Dieu qui aime et qui veut communiquer, communier avec moi
J’ai appris la vie fraternelle : je ne suis pas seule… l’autre n’est pas un concurrent permanent mais une aide, un soutien, une présence… Difficile pour la compétitrice que j’étais, toujours en quête de performance et de meilleure place au classement !
J’ai appris à nommer mes émotions (temps de chapitres communautaires). Cela me sert énormément aujourd’hui. J’avais tendance à tout garder sans rien nommer ; je vivais ainsi avec beaucoup de confusion en moi. Parler et être écouté, c’est commencer à vivre !
Grâce aux cours à l’Université Catholique, j’ai appris à mieux connaître la Bible. Elle est devenue un livre dépoussiéré, un compagnon de vie.
La mission m’a bousculée et appris que je devais oser la rencontre, que l’autre avait besoin d’entendre que Dieu l’aimait et était proche de lui. La mission m’a appris à sortir de mon confort.
J’ai appris l’importance des sacrements comme canaux de la Grâce.
L’ASC m’a apporté un réel souffle de vie et des moyens pour avancer dans ma foi. Je suis revenue dans mon milieu de vie avec un regard différent sur les choses et les personnes. Au début ce n’était pas facile… C’est comme réapprendre à vivre ! Aujourd’hui, 7 ans après, j’y puise encore de vrais trésors. On m’a donné une boussole et des outils, que j’apprends à utiliser jour après jour. Ce n’est jamais fini : ma formation continue, avec Jésus à mes côtés, au cœur de mes journées, dans ma mission propre !

SOPHIE
Année Ste Claire 2014-2015
L’année Sainte Claire a été pour moi l’occasion de partages fraternels auprès des sœurs mineures durant neuf mois. Vivre les moments les plus simples de la vie communautaire m’a appris à confronter mes réalités avec celles des autres, afin de re-ouvrir les yeux pour accueillir un instant présent donné. En quête de Dieu, j’ai appris beaucoup sur moi. La formation spirituelle m’a permis d’approfondir et de découvrir l’empreinte de Dieu sur mon cœur, empreinte d’une éternelle étreinte d’Amour. La vie de mission m’a marquée par de grandes conversions intérieures, émerveillée par Sa Miséricorde. Une année dépouillante et constructive durant laquelle mon cœur, creusé et purifié par la prière s’est tellement dilaté que mon désir de Dieu ne cesse de croitre… Cette étape, main dans la main avec Sainte Claire et Saint François d’Assise vers le Christ, m’a fait renaitre à la vie pour « être dans le monde, sans être du monde ».

CLAIRE-EMMANUELLE
Année Ste Claire 2008-2009
J’ai eu la joie de vivre l’Année Sainte-Claire en 2008-2009, à l’âge de 21 ans. Après avoir travaillé un an comme professeur des écoles suppléante, j’avais besoin d’une pause pour prendre le temps à la fois de discerner ma vocation (état de vie) et de mieux réfléchir au métier que je souhaitais faire. Portée par le cadre de la vie communautaire, j’ai été nourrie par la prière quotidienne, les enseignements sur la foi, le témoignage auprès des jeunes, la vie fraternelle intense et exigeante… J’ai notamment redécouvert combien j’étais digne d’être aimée et appelée au bonheur. Ma vocation au mariage s’est affermie et enracinée en Dieu tout au long de cette année. J’ai choisi ensuite de faire un master d’Education et d’enseignement, riche de toute la formation humaine que je venais de recevoir. Ces 9 mois ont été particulièrement joyeux et fondateurs pour ma vie !